Malgré leur échec cuisant en Syrie, les États-Unis se croient toujours les maîtres du monde

Les US ne se sont jamais gênés pour procéder à des changements de régime pour servir leurs intérêts.

S’ingérer dans la vie politique de pays souverains, fomenter des coups d’État, financer des terroristes pour faire le sale boulot, rien ne les arrête. En revanche, ils poussent des cris d’orfraie s’ils soupçonnent d’autres de prendre parti dans leurs affaires intérieures, à la singulière exception d’Israël pour qui c’est open-bar. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

On appréciera l’argument évoqué par la Maison Blanche invitée à se justifier qui se contente d’insister sur la nécessité d’un « dialogue avec tous les Vénézuéliens qui expriment un désir pour la démocratie ». Avec les cow-boys, c’est finalement assez simple : dès qu’ils convoquent l’argument de la démocratie, il faut se méfier.

Pas certain que ce passe-droit dure encore longtemps : le monde change, de nouvelles puissances émergent, d’anciennes retrouvent une place de premier plan. On en a vu les conséquences en Syrie. Le monde unipolaire dominé par les seuls États-Unis a vécu. Bienvenue dans un monde multipolaire.

https://francais.rt.com/international/53792-venezuela-responsables-americains-auraient-evoque-coup-etat-opposants-maduro