Quatre experts du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères (CAPS) et de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), et présenté ce 4 septembre un rapport intitulé « Les manipulations de l’information, un défi pour nos démocraties » lors d’un colloque à l’École militaire, en présence de la ministre des Armées Florence Parly.
On est en droit d’attendre d’un tel document une rigueur et un sérieux à la hauteur des organismes qui les produisent et des enjeux liés au sujet traité. Pourtant, il semble que l’idéologie dominante en occident et qu’analyse par ailleurs très bien Bruno GUIGUE dans sa « contre-histoire de la guerre froide » (voir post correspondant) aveugle les auteurs dudit rapport et nos institutions, comme le montre très bien Jean BRICMONT.
Comme le conclut l’essayiste belge : « la vision du monde véhiculée par les auteurs du rapport est le symptôme d’un nouveau déclin de l’Occident, qui s’exprime par l’incapacité à l’auto-critique : toute allégation d’une ingérence occidentale ou toute mise en doute du récit médiatique dominant est supposée exprimer une « mentalité complotiste », mais les allégations concernant l’ingérence russe sont prises comme parole d’Évangile ».
https://francais.rt.com/opinions/53793-la-paille-et-la-poutre
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